L'écomusée de Ghyvelde
| Le jeudi 2 avril 1998, nous avons visité l’Ecomusée de Ghyvelde. Le lin est une plante magique avec lequel on peut fabriquer beaucoup de choses : des feuilles à cigarettes, du tissu, de la ficelle, de l'huile, des sacs postaux et il y a même du lin dans les billets de banque. Nous avons vu beaucoup de choses anciennes : un crachoir, une chaufferette, de vieilles barattes, des saloirs, des chariots, une ancienne moissonneuse-batteuse, des jouets d’autrefois, une classe avec les encriers, les plumes et même un bonnet d’âne.
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Intérieur
d'une maison flamande. |
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Dans les cuisines flamandes,
il n'y avait pas de réfrigérateur ou de congélateur. La nourriture était conservée dans un garde-manger. La viande était placée dans ces grandes jarres, elle était salée et pouvait conserver plusieurs mois. Les saloirs sont les ancêtres des congélateurs. |
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La laiterie d'autrefois ne ressemble pas à celles d'aujourd'hui, très modernes. L'écrémeuse servait à séparer la crème du lait. Avec la crème, la fermière fabriquait le beurre. |
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La crème
était mise dans une baratte. |
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A la ferme, on produisait tout ce dont on avait besoin. Avec ce pressoir, le fermier fabriquait son jus de pommes. |
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La Flandre est une région de production du lin. Le lin est une plante magique : avec sa fibre on fabrique du tissu (habillement, sacs postaux), du papier, de la corde; avec les graines, on fabrique de l'huile. |
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| Cette calèche servait au déplacement du fermier et de sa famille. Elle était tirée par deux chevaux. |
| Beaucoup de métiers d'autrefois ont disparu. Le charron fabriquait les chariots en bois et les roues. Le forgeron intervenait lorsque la partie en bois de la roue était terminée. On voit ici les outils du charron. |
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Aujourd'hui, il n'y a presque plus de maisons aux toits de chaume. On les appelaient des chaumières. |
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| Voici une classe d'autrefois. Les tables et les bancs étaient en bois et les enfants écrivaient à la plume après l'avoir trempée dans l'encre. Sur les tables, il y a des buvards. C'étaient des publicités. Il y a un feu au bois dans le milieu de la classe et les enfants devaient amener une bûche chaque jour. Quand les petits garçons ou les petites filles étaient vilains, le maître leur mettait un bonnet d'âne. Les bavards devaient porter une longue langue en carton qui traînait par terre et leurs camarades de classe se moquaient d'eux. |  |